Le « business » de l’éolien repose d’abord sur un dogmatisme convenu soutenu par les minorités « vertes », exacerbé par des intérêts financiers et industriels considérables.
Mais il est évident que c’est une voie sans issue :
l’éolien détruit nos paysages
son fonctionnement est intermittent (en moyenne 77% du temps les éoliennes ne fonctionnent pas) et rend nécessaire l’existence de moyens de production de substitution (centrales au gaz ou au charbon/lignite, comme en Allemagne)
sa dispersion, son éloignement des centres de consommation et son imprévisibilité entraînent un gestion des réseaux complexe et risquée, avec des risques croissants de « black-out ».
Mais surtout, l’éolien est un non-sens économique qui ne survit que grâce au tarif d’achat subventionné et garanti qui lui est généreusement octroyé et qui est financé par la CSPE de plus de 15% des factures EDF, alors que l’éolien n’a représenté que 2,5% de la consommation d’électricité en France en 2011 et que la CSPE est plafonnée, l’Etat ayant accumulé une dette importante envers EDF à ce titre.
Il faut faire cesser ce scandale et se souvenir de la belle pensée d’Albert Camus : « Sur tous les chemins du monde des millions d’hommes nous ont précédés et leurs traces sont visibles. Mais sur la mer la plus vieille, notre silence est toujours premier. »
Gardons à notre mer son silence…
Xavier GORGE
Répondre à ce message